Nouvelle Calédonie : escales à l’Île des Pins et à Lifou (celui-ci… ! Bon d’accord, c’est nul…)

Dès notre arrivée, nous sentons bien que cette partie du voyage va être très difficile... Que ce soit à l’Île des Pins ou à Lifou, la douceur de vivre et la zénitude sont à leur comble !

L’île des Pins tout d’abord… Nous avons du mal à imaginer ce que devaient éprouver les bagnards à l’époque tant l’ambiance est à présent zen. Dès le premier jour à vélo, pour découvrir les environs, nous nous retrouvons à faire un signe de la main à tous les gens que nous croisons. C'est vraiment génial! Quelques restes d’époque coloniale jalonnent le paysage (églises, ruines de bagne) sur fond de pins colonnaires, mais c’est principalement le bord de côte qui nous coupe le souffle, avec ses plages idylliques, les magnifiques flèches canaques et les pirogues à balancier…


Le sable plus blanc que blanc nous en met plein la vue! Lunettes de soleil obligatoires (trop dure la vie…). De quoi se laisser aller à quelques pointes, réalisées avec brio par Romain. Une nouvelle activité à la rentrée peut-être?


Les journées passent en tout cas bien vite dans le Pacifique et nous filons rejoindre notre campement en bord de plage, où nous attend, comme chaque soir ici, un superbe coucher de soleil. Mais bon, nous n’allons pas nous laisser attendrir pour autant, non non non : car ce soir, pour le repas en compagnie de Frédérique (une frenchie bien sympa, en grandes vacances elle aussi), c’est chat à la broche! Hmmmm, un délice! Et ça nous change du pâté hénaff…


C’est donc requinqués que nous attaquons notre deuxième journée. Bon, comme c’est le matin et qu’il fait encore un peu frisquet, nous évitons de prendre le risque de nous froisser quelque chose et nous laissons trimballer en pirogue à travers la baie de Kuti jusqu’à la piscine naturelle…


Lavage de pieds à l’entrée,, comme dans toutes les piscines, puis saut dans le grand bain, entre les pins colonnaires… en faisant tout de même attention à ne pas marcher sur la queue de Némo!


Démontage de la tente le lendemain (on voit ceux qui bossent… ou qui sont un peu à la bourre!), et petit vol pour rejoindre Lifou où nous sommes accueillis par des sculptures souriantes, des fleurs (sur robe traditionnelle ou au naturel!) et les magnifiques falaises de Jokin!


Une fois encore, le premier jour sera dédié à la découverte des environs :
- le ponton d’Easo et ses tortues « Jeanine » avec lesquelles on peut même nager!


- et la grotte du diable en particulier (une ancienne grotte sous-marine), accompagnés d’un guide local, artiste peintre renommé qui plus est, assez fascinant mais un rien éméché, voire complètement borracho, d’où les quelques difficultés à grimper jusqu’à la grotte! Il nous a même laissé terminer la visite seuls, pendant qu’il récupérait sous un arbre…! Haaaaa, on se moque, mais le moment fût mémorable et bien sympa !


De retour à notre camping, en passant devant l’une des nombreuses églises d’Easo (eh oui, encore une !!), nous faisons enfin connaissance avec le fameux « bougnat », plat typique de Calédonie à base de poisson cette fois-ci, mais aussi de patates (beaucoup), d’ignam (beaucoup) et de bananes (beaucoup), le tout cuit à la vapeur dans des feuilles de bananier… Un repas léger donc, dont on vous laisse apprécier l’aspect…! Nous serons d’ailleurs « reut comme une pomme p… » ;-)



Pour les 2 jours qui suivent, nous décidons de partir dans le sud de l’île pour y planter notre tente, ce qui nous permet de voir de nouvelles cases traditionnelles et d’ajouter quelques beaux spécimens à l'encyclopédie des plus belles plages du Pacifique. Aller, grand jeu concours pour élire la plus belle!


Séquence aventure quand même avec une petite baignade dans les grottes immergées des Joyaux, où notre Nico (aïe!) Hulot (ouf!) national avait fait le malin en plongée bouteille quelques années auparavant afin d’y explorer tous les boyaux. Un vrai dédale, bien étroit, sombre et profond à souhait, de quoi sentir une petite claustrophobie vous titiller… En tout cas un moment bien extra, à nager dans ces eaux fraîches à la lueur de quelques bougies et d’une petite torche!


Notre sympathique guide Christophe ayant un emploi du temps peu chargé en profite pour se balader avec nous dans les alentours et nous montrer quelques petits coins supplémentaires comme le Cap des Pins (Christophe marchant plus vite que nous, pieds nus bien sûr… ), ou encore les falaises de Xodre (prononcez quelque chose comme « Zoz » !)


Pour le dernier jour, nous retournons dans le Nord, à notre village fétiche d’Easo, où nous nous offrons le plaisir d’une nouvelle plongée sur récif...


Mais au final, c’est sans bouteilles que nous recevons le plus beau cadeau, le jour de l’anniversaire d’Yvane (ça c’est de l’organisation !), lorsque les tortues décident de venir nager à nos côtés lors de notre dernier bain, 2h avant de reprendre l’avion. Et cerise sur le gâteau : Elise, une vieille dame touchante qui attend comme nous l’arrivée de l’avion, tresse et offre spontanément à Yvane un beau capio (comme on dit chez nous heeeeiiiin), comme ça, juste pour faire plaisir… Comment voulez-vous que nos p’tits cœurs ne se mettent pas à fondre après tout ça?!


Mais il nous faut partir, à nouveau, et loin cette fois : vol pour Nouméa, puis Sydney et enfin le grand saut vers l’Afrique du Sud en passant à la verticale de l’Antarctique, preuve en photo… Du coup, nous sentons bien que la baignade va y être un poil plus frisquette…