L'important c'est le voyage, pas la destination...


Un peu plus de 6 mois entre Février et Août 2010, résumés en quelques pages. Rien qu'une petite partie de toutes les rencontres, découvertes, émotions, sensations que nous avons vécues, mais de quoi se faire une idée quand même, au fil de quelques unes des (très nombreuses) photos qui ont jalonnées notre parcours...


Mais où ont-ils donc été traîner leurs sacs à dos vous demandez-vous? Rien de plus facile :

voici notre fabuleuuuuuuse carte interactive pour satisfaire votre curiosité !


Pour y accéder, cliquez sur le lien « Around the world around the world » juste en dessous pour en voir les détails !


Pour les photos « récentes » c’est juste en bas…Pour les plus anciennes, c’est dans la partie archive sur le côté droit…



Afficher Around the world around the world! sur une carte plus grande

mardi 17 août 2010

Polynésie : les Marquises, le bout du bout du bout…

Petit retour en arrière, puisqu’à notre retour en cargo de Huahine, nous avons mis le cap sur l’archipel des Marquises. Mais là, c’est en avion que nous voyageons car ce n’est pas tout près. Sur le chemin, nous faisons une escale de quelques minutes à Rangiroa, ce qui nous permet de goûter à notre premier paysage d’atoll… 


On y resterait bien pour découvrir les fonds marins réputés pour être somptueux, mais c’est finalement à Nuku Hiva que nous nous posons pour de bon, après un sympathique survol de l'île. Nous arrivons en plein début de WE pascal, sachant qu’aux Marquises l’ambiance est plutôt paisible à la base, là c’est du plus grand calme! En tout cas, c’est superbe, même si le climat est exceptionnellement très sec en ce moment et les paysages pas complètement comme nous l’imaginions ("avec du vert partout!"). Nous nous sentons immédiatement au bout du monde…


Installés à Taiohae, le village principal de l’île, nous partons à la découverte du coin : tikis extraterrestres aux gros yeux (y'a pas que les yeux d'ailleurs... oups!), oiseaux à la grise robe (dans l’enfer des villes, ce sont bien eux les plus agiles… Enfin, des espèces de pigeons, quoi… On vous avait prévenu qu’il n’y avait pas grand-chose à faire ce jour-là! Ahaha) et des chevaux prenant leur douche dominicale. Nous en profitons même pour assister à la messe de Pâques où les chants marquisiens nous feront bien vibrer (si si, nous avons bien été à la messe, vous avez bien lu!). Là, c’est sûrement comme pour les chansons en anglais, c’est toujours mieux quand on ne comprend pas les paroles! Mais sincèrement, c’était vraiment magnifique, nous en avons encore les poils tout hérissés en y repensant!


Et pour clore cette première journée bien remplie finalement : un petit plouf dans la baie voisine, la baie Colette (elle est partout notre petite nièce!), où nous avons la plage pour nous tous seuls…


La journée d’après sera complètement, entièrement et intégralement dédiée à la glande, sans aucune honte… Mais quelques remords quand même, puisque nous sortirons de notre léthargie pour mettre les bouchées doubles le lendemain. Au programme pour la matinée : un coup de bateau pour atteindre une colonie de péponocéphales (dauphins à la tête arrondie, mais péponocéphales ça fait tellement plus classe…). Malgré la houle un peu plus forte que l’estomac de Romain (c’est pas gagné pour le prochain stage aux Glénan!), tout le monde est au rendez-vous : nous et les dauphins, par dizaines, que nous nous permettons même de rejoindre dans l’eau. Un rien taquines les bestioles, des cabrioles en veux-tu en voilà lorsque nous les regardons depuis le bateau, et pfft tout le monde s’en va lorsque nous nous mettons à l’eau! Après tout, c'est bien mieux comme ça, cela veut dire qu'elles sont toujours sauvages. En tout cas, ce fut un grand moment à les entendre chanter et à les observer, comme en lévitation dans le grand bleu, sourire aux lèvres et bulles filant vers la surface…


Puis, de retour sur la terre ferme, nous partons de l’autre côté de l’île en voiture, pour y découvrir l’une des plus somptueuses baie de Polynésie, celle d’Anaho. Toute la route pour y arriver nous offre des points de vue remarquables sur différentes baies:
- de Taiohae (ville principale),


- d’Hatiheu,


- et d’Anaho, encore plus belle...


Nous pouvons aussi apprécier les différentes essences d'arbre, dont le fameux banian (arbre sacré), les nombreuses fleurs exotiques, les chevaux sauvages et le pigeon vert des Marquises...


C’est déjà la fin, pour Nuku Hiva en tout cas, car nous nous envolons le lendemain vers l’île voisine : Ua Pou, « les piliers » en marquisien, nom dont nous comprenons vite l’origine lorsque l’avion se pose sur une petite piste entre deux pics acérés… Gloups !


Ambiance « bout du monde » une fois de plus. Nous profitons de nos deux jours ici pour un nouveau bain dans le Pacifique, à la Baie des requins plus précisément (pas vus personnellement! Mais nous avons eu quelques chèvres comme voisines de baignade!), et pour une randonnée à travers les collines environnantes (histoire d’observer les pics d’un peu plus près), en compagnie de Célestine, notre hôte (trop forte avec ses tongs alors que de notre côté, nous n’arrêtions pas de glisser!… Enfin, surtout Romain, même à l’arrêt ! ;-)).


Un autre petit tour en avion nous permet de rejoindre notre dernière étape marquisienne d'une semaine : Hiva Oa, terre d’inspiration et de repos de Jacques Brel et Paul Gauguin. Nous vous laissons apprécier quelques unes des grandes phrases du fameux « chanteurrrrr bêêêêlge » qui nous auront bien marquées, ainsi que son célèbre avion, Jojo, sous les yeux émerveillés de Romain !


L’île fourmille aussi d’une multitude de trésors et sites archéologiques. La plupart sont encore enfouis dans l’épaisse végétation qui ne cesse de couvrir et recouvrir tout ce qu'elle peut… et les autres, c'est le délabrement de jour en jour, personne n’ayant trouvé la solution ou les moyens pour les protéger. Au secours!
En tout cas, ci-dessous, vous pouvez apprécier quelques uns des tikis les plus célèbres des Marquises dont le tiki couché et celui qui sourit, ainsi qu'un mini trou pour prisonniers de guerre que les marquisiens recouvraient d'une grosse pierre (sympa non?)!! A vous de trouver!


Dans l'île, rien n’est facilement accessible et dans tous les cas pour se déplacer, c'est soit cheval marquisien (un peu trop nerveux pour nous!!) soit 4x4 obligatoire (là, nous allons nous faire des copains, on le sent!). Les paysages sont très sauvages et imprégnés de la riche culture marquisienne (pêche, tressage, sculpture sur bois ou pierre...), que certains sur l’île essaient tant bien que mal d’empêcher de disparaître...


Une dernière plongée par mer agitée pour faire plaisir à Romain et puis c’est le moment de refaire le chemin, en sens inverse, vers Papeete !


Après quelques jours à Moorea (voir le message précédent), nous quittons définitivement la Polynésie (ooooohhhh) pour une balade d’un mois en Nouvelle Calédonie (aaaaahhhh) où nous continuerons notre étude scientifique des plus belles plages du Pacifique…